Désabusé et visiblement encore sous le coup de ce qu'il qualifie de véritable hogra, le citoyen B.D. s'est rendu à notre rédaction pour « attirer l'attention des pouvoirs publics sur sa situation ». Ainsi, dit-il : « lors du recensement effectué par les autorités compétentes, dans le cadre de l'éradication des anciennes constructions, j'ai été pris en photo devant mon domicile sis au 716, terrain Le Bon. Les agents recenseurs m'ont dès lors affecté un numéro d'identification qui est le G /39. Or, à mon grand étonnement, la convocation portant affectation de logement qui m'a été notifiée était libellée sous le nom d'une femme, Mme B. B. Cette personne, n'ayant jamais occupé les lieux, comme l'attestent les témoignages de mes voisins (12 déclarations sur l'honneur dûment signées). Cette même personne étant absente lors de la distribution des logements sociaux qui a été effectuée au Palais des Sports et où j'ai marqué ma présence. Aussi, il s'avèrerait, selon les propos d'un membre de la commission d'attribution des logements que cette indue bénéficiaire se serait vue attribuer un logement en mon lieu et place ». Ce qu'il qualifie d'erreur administrative. « Une erreur dont j'ai fait les frais et dont j'ai fait part par fax et par lettres tant à M. Le wali qu'à M. le Président de l'APW. Des correspondances demeurées hélas, sans réponses ». Notre interlocuteur implorait les pouvoirs publics afin de mettre fin à son calvaire et lui restituer ses droits bafoués.