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Commerce informel : Quand l'illégalité gagne à l'usure
Publié dans El Watan le 18 - 08 - 2009

C'est la débandade à chaque Ramadhan, tout le monde s'y complaît et impute tout cela au mois sacré. A l'approche du mois de Ramadhan et de la rentrée sociale, le commerce informel redouble d'intensité dans la ville du Jujube.
Aux 1200 charrettes qui vendent à longueur d'année des fruits et légumes, viennent s'ajouter d'autres commerçants sans titres, squattant et investissant rues et ruelles, et proposant aux passants divers produits allant des ustensiles, au pain, vêtements ou autres effets en passant par les épis de maïs cuits au charbon et les figues de Barbarie. S'imposant par la force du temps face à la passivité des pouvoirs publics, l'activité du commerce informel est en train de s'intégrer progressivement et allégrement dans la « culture » de la cité. Installés devant les magasins, boulangeries, gargotes et dans les parages du marché couvert et de celui d'El Hattab, ces commerçants, sans qualification et composés principalement de jeunes en quête de revenus, ont du mal à cohabiter dans des espaces réduits qu'ils occupent depuis la levée du jour et qu'ils n'abandonnent qu'à la tombée de la nuit, à l'instar des gardiens des véhicules dans les rues et parkings.
Le choix des endroits servant de « boutiques à ciel ouvert », est souvent à l'origine de disputes ou autres palabres entre ces vendeurs occasionnels. Les bagarres entre ces derniers, à la recherche d'un coin idéal, synonyme d'une bonne recette, font désormais partie du vécu urbain et mettent souvent dans l'embarras les passants et les agents de l'ordre public. Elles offrent ainsi un spectacle répugnant et peu coutumier dans l'antique cité de Bouna connue pour être une ville accueillante et hospitalière. Les échanges d'injures et de menaces entre les squatteurs d'espaces se terminent souvent par des batailles rangées au grand désappointement des passants qui, malgré ces scènes singulières, préfèrent acheter en dehors du circuit officiel. Si le commerce informel existe un peu partout dans les villes d'Algérie et même celles du monde entier, il est certain qu'il a atteint des proportions alarmantes dans la ville de Annaba, suscitant commentaires et réactions allant dans le sens de sa prise en charge et de l'élimination des causes à son origine.
Les tentatives des pouvoirs publics destinées à lutter contre la prolifération du commerce informel se sont avérées jusqu'à présent vaines et sans lendemain, tout comme les propositions du mouvement associatif dans le cadre de la structuration de cette catégorie de marchands occasionnels. Des sites avaient été retenus pour servir de nouveaux marchés, mais n'ont jamais vu le jour à l'exception de quelques-uns qui sont peu attractifs à cause de leur éloignement de l'ancienne ville coloniale laquelle est fortement fréquentée à longueur de journée. L'éradication du commerce informel fait-elle peur aux pouvoirs publics à cause d'éventuelles réactions de violence ou de manifestations de colère de la part des concernés ? D'autant plus que les fermetures des voies publiques à la circulation des personnes et des biens sont devenues, il faut le souligner, des « démarches porteuses » en matière de satisfaction de revendications sociales ou autres.


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