En finir avec le problème de la collecte des déchets ménagers, voilà un véritable casse-tête auquel sont confrontés les élus et les responsables de la commune de Boukhelifa.Le problème de la collecte des ordures n'est pas prés d'être résolu étant donné que l'implantation d'une décharge publique se heurte à plusieurs obstacles d'ordre technique et environnemental. Ce qui a contribué à la prolifération des décharges sauvages. Le phénomène est identique dans toutes les localités de la commune. Au village PK10, c'est en bord de mer que se trouve un dépotoir de déchets ménagers. Cette situation, on ne peut plus désolante, n'a pas laissé indifférents des riverains qui, sous l'égide d'associations, ont interpellé l'été dernier, à travers une requête, les autorités locales. D'autre part, l'association Littoral a saisi par écrit le P/APC et le chef de la daïra de Tichy, pour leur faire part de «l'indignation» des habitants du village PK10 quant à la «défaillance» des services en charge de la voirie. «L'entassement de déchets ménagers en raison de l'absence de collecte représente un manquement à l'obligation de service public, compte tenu des désagréments intolérables qui mettent la santé des riverains en danger», écrit l'association dans cette correspondance. Dépotoirs anarchique En guise de mesure palliative, les habitants du village réclament la mise en place de «bacs à ordures» qui contribueront un tant soit peu à freiner la prolifération des dépotoirs anarchiques. Concernant le projet d'un centre d'enfouissement technique des déchets au niveau de la commune, sa réalisation n'est pas pour demain. En attendant, les élus locaux ont projeté, en collaboration avec le mouvement associatif, d'implanter provisoirement une décharge publique loin des habitations. Un projet qui n'a pas vu le jour encore du fait de la divergence des uns et des autres concernant l'emplacement de celui-ci. «À l'issue d'une réunion avec des représentants et délégués des associations et comités de villages afin de trouver l'emplacement d'une décharge communale en attendant la réalisation du CET, nous n'avons pas abouti à une solution qui puisse régler ce problème», reconnaît Hamache Bachir, élu à l'Assemblée communale, précisant que cette situation n'incombe pas seulement aux élus locaux. «Les associations locales sont invitées, elles aussi, à contribuer à cette démarche qui nécessite l'implication de tout un chacun. L'APC ne pourra jamais, à elle seule, résoudre le problème de la décharge», a-t-il expliqué. L'inexistence de dépotoirs contrôlés et l'absence de camions devant assurer la collecte quotidienne des ordures ont davantage aggravé la situation. Ceci ajouté au fait que la commune ne dispose pas de moyens susceptibles d'assurer une collecte régulière des ordures.