Les travaux portant reconstruction du pont Bouiri reliant les villages Aït Saïd et Azzouza, qui s'est effondré suite aux pluies torrentielles de l'hiver 2007, sont à l'arrêt depuis une quinzaine de jours. Certaines sources expliquent cet arrêt des travaux par la pénurie de ciment tandis que les villageois parlent d'un laisser-aller et du manque de sérieux des responsables de l'entreprise en charge de la reconstruction dudit ouvrage. Ces derniers précisent que « l'entreprise a déplacé son matériel et son personnel vers un autre chantier, jugé prioritaire par les responsables de l'entreprise ». Tout en dénonçant ce blocage et ce long retard, les villageois soulignent que « si on n'accélère pas le rythme des travaux nous risquons de revivre le calvaire de l'hiver dernier quand notre localité s'est retrouvée complètement coupée du monde ». Cédé à plus de 120 millions de dinars, ce projet qui devrait soulager les souffrances des habitants a connu beaucoup de retard pour son lancement. L'entreprise n'a été engagée qu'en mars 2009 après les protestations enclenchées par les villageois devant le siège de la daïra et celui de l'APC. Selon nos sources, le délai de réception de ce projet est fixé pour le mois de février 2010. Notons enfin que ce pont est le seul passage qui desserve les villages du sud de cette commune. Depuis son effondrement en hiver 2007, les villageois sont plongés dans un isolement total. Un isolement qui risque de durer dans le temps tant que les travaux de reconstruction sont loin d'être achevés.