Depuis son effondrement suite aux pluies torrentielles de l'hiver dernier, le pont Bouiri continue de susciter colère et indignation chez les villageois de la commune de Chabet El Ameur. Situé sur l'axe reliant le chef-lieu communal à la région des Aït Saïd et Azzouza, ce pont sert, selon le premier vice-président de l'APC, « de point de passage inévitable pour les habitants des cinq villages du sud-est de notre commune ». Celui-ci ajoute que « depuis son effondrement, la majorité des villageois trouve d'énormes difficultés à rejoindre le chef-lieu communal ». « Si on tarde à reconstruire ce pont, on risque d'isoler tous ces villages l'hiver prochain », alerte un citoyens de la région. Après une demande des autorités locales et l'expertise du bureau d'études, une somme de 490 millions de centimes a été dégagée pour l'entame des travaux de construction, avons-nous appris. Cependant, ajoute notre source, « le chantier a buté sur la non-conformité des travaux engagés, et les citoyens, insatisfaits de la qualité des travaux, ont manifesté leur colère le mois d'août dernier devant le siège de la daïra aux Issers ». Depuis, le projet se trouve, selon notre interlocuteur, « à l'arrêt et les villageois se plaignent encore et attendent toujours une étude profonde pour le relancement du chantier ».