Chlef : La culture bannie au CCI La salle de conférences et de spectacles du centre culturel islamique de Chlef n'abrite plus les activités culturelles. Elle est quasiment réservée aux meetings politiques, réunions et autres rencontres à caractère non culturel. Ainsi en ont décidé les responsables du secteur avec le consentement des autorités locales. Aucun motif n'a été avancé officiellement pour expliquer une telle décision, mais, selon certaines sources, cet interdit serait dû à la proximité de la salle en question d'une mosquée. « Mais en quoi cela pouvait-il gêner ou perturber les fidèles dans la mesure où l'organisation d'activités répond à des horaires bien définis » ? s'interrogent le public et les acteurs de la scène culturelle et artistique. Les Saoudiens, qui ont financé le Centre culturel islamique en signe de solidarité avec les sinistrés du séisme de 1980, devraient eux aussi poser des questions sur ce changement inattendu. Ils avaient eux-mêmes conçu l'ensemble et mis côte à côte la salle de spectacles et la mosquée dans le cadre d'un projet intégré, aussi bien cultuel que culturel. D'ailleurs, dès la mis en service du CCI durant les années 90, la salle en question avait abrité une série de galas artistiques et de représentations théâtrales sans que personne ne trouve à redire. Mais depuis, tout a été remis en cause et même les causeries religieuses et conférences sur le mois sacré y sont exclues pour le moment. Cependant, pour ce qui est des meetings politiques et des cérémonies et manifestations organisées par les autorités locales, la salle reste grande ouverte même à l'heure de la prière ! Signalons que cette structure représente avec la salle de cinéma « El Djamel » les seuls lieux de spectacles pouvant accueillir des familles, surtout en ce mois de Ramadhan qui est marqué par une forte chaleur. Relizane : Un mort et un blessé dans une altercation L'anarchie qui caractérise depuis toujours le marché informel sis à la rue Fortassa, au chef-lieu de wilaya, ne cesse de faire des victimes. En effet, en ce mois de Ramadhan, une altercation a éclaté, ce mardi vers les coups de midi, entre deux revendeurs qui se disputaient une place d'étalage. Les deux jeunes protagonistes ont vite fait appel à leurs frères respectifs et c'est le drame qui a coûté la vie à B.M. (22 ans) atteint de coups de poignard au niveau du thorax alors que son frère B.A. (21 ans) a été blessé à la cuisse. Leurs bourreaux, les deux frères Z.Y. et Z.A., âgés respectivement de 20 et 21 ans, ont été aussitôt arrêtés par les éléments de la police judiciaire de la sûreté de wilaya et présentés, après leur audition, au parquet de justice de Relizane. Sidi Bel Abbès : Agression à l'arme blanche en plein jour Depuis le début du mois du Ramadhan, les agressions à l'arme blanche se multiplient aux quatre coins de la ville de Sidi Bel Abbès malgré le déploiement en nombre important des éléments de la police. Le dernier cas en date a été signalé dans la cité El Makam où une jeune fille a été agressée hier en plein jour. La victime qui se rendait à son domicile a été surprise par les deux malfaiteurs qui, munis de couteaux, l'ont accostée pour lui voler son sac à main, rapportent des voisins. Prise de panique, la jeune fille a tenté de préserver son bien mais dut se raviser sous la menace de ses agresseurs. Cette agression caractérisée vient s'ajouter à divers vols commis au préjudice de paisibles citoyens de la cité, selon des habitants du quartier. Mecheria : Découverte d'un cadavre Le cadavre d'un homme, qui n'a pas encore été identifié, a été découvert dans un état de décomposition avancée par les services de la Protection civile au moment où ils procédaient à l'extinction d'un feu survenu dans un petit jardin du centre-ville. La dépouille de cette victime a été transférée lundi soir aux environs de 18 h vers la morgue de l'hôpital de Mecheria. Une enquête a été ouverte par les services de police afin d'élucider les causes et les circonstances de ce drame. Béchar : Les étudiants déplorent la monotonie L'association estudiantine A.R.E.N. a réagi d'une manière inattendue devant l'engourdissement qui caractérise la ville de Bechar en cette période de Ramadhan. Les membres du bureau de cette association viennent en effet d'adresser un communiqué aux autorités locales, attirant leur attention sur le manque flagrant de lieux de divertissement, de loisirs et d'espaces verts qui permettent aux citoyens de briser la monotonie et la mal-vie. « Les jeunes sont contraints de se diriger vers les cafés ou de s'agglutiner sur les trottoirs, sans parler des familles qui passent leurs soirées ramadanesques à l'intérieur des maisons en cette période caniculaire ». Ils ajoutent : « La wilaya ne dispose même pas d'un jardin public digne de ce nom, hormis, le soi-disant jardin qui fut dévasté lors des dernières intempéries et qui est abandonné ». Dans son communiqué, l'association évoque également l'absence de salles omnisports spécialisées, puisque la plus grande salle qui se trouve au centre de la ville a fermé ses portes et la majorité des petits terrains de jeux (matico, ndlr) réalisés récemment ne disposent pas de lumière. Concernant le volet culturel, les rédacteurs du document soulignent : « Par rapport au côté culturel, nous remarquons un large déficit en bibliothèques ». Ils concluent en demandant aux autorités d'intervenir dans les plus brefs délais « pour sauver la jeunesse qui se trouve entre le marteau et l'enclume ». L. M., A. Y., B. K., I. B., M. A.