Des pluies torrentielles, jamais enregistrées à cette période de l'année, se sont abattues hier sur Sétif et sa région. Si ces averses ont fait le bonheur des agriculteurs et des gestionnaires des ressources hydriques, qui bénéficient à l'occasion de grands apports en eau, celle-ci a mis à nu bon nombre de carences. De nombreuses routes aussi bien du centre-ville que de la périphérie ont été inondées par des eaux déchaînées. Faute d'entretien régulier, les avaloirs et égouts de Sétif n'ont pas fonctionné. Il faut souligner que ce problème, qui ne date pas d'hier, demeure le dernier souci des concernés, interpellés pourtant par les innombrables écrits de presse et les doléances de citoyens demeurées, lettre morte. Ce déluge a perturbé la circulation routière en de nombreux endroits de l'agglomération. Plusieurs routes sont restées impraticables. Les rez-de-chaussée de certains bâtiments et immeubles ont été envahis par les eaux en furie. Les résidents des maisons précaires et certains quartiers populaires tels que la cité Yahiaoui (Tandja) ont été fortement secoués par ce déluge, le deuxième en un mois.