Or, cette logique universelle semble loin d'être pratiquée en Algérie. A la polyclinique de Oued El Alleug, à titre d'exemple, ce sont les odeurs nauséabondes qui envahissent les services et qui incommodent les patients et les soignants. Ces odeurs proviennent du déversement incessant des grandes quantités d'eaux usées rejetées par une canalisation défectueuse située à quelques mètres de la polyclinique. Ce qui contraint les parturientes à fermer les fenêtres du service de la maternité pour éviter à leurs bébés de respirer une odeur insalubre. Les eaux stagnantes deviennent les lieux de prolifération de moustiques et donc propagation de maladies. Le risque réside surtout de la possible infiltration de ces eaux polluées dans les conduites d'eau potable de l'établissement de santé. Pourtant, d'après les informations recueillies sur place, et suite à plusieurs correspondances adressées aux élus locaux et à la DSP de Blida, une commission d'hygiène a constaté de visu la dégradation des lieux et le degré d'émanation d'odeurs écœurantes, ainsi que ce qu'endurent tous ceux qui fréquentent la polyclinique sans pour autant entamer les travaux nécessaires de réparations.