La décision d'interdire la réception des véhicules importés au niveau du port d'Alger entrera en vigueur, comme prévu, le 1er octobre prochain, a confirmé lundi le ministre des Transports, Amar Tou, excluant ainsi tout report de cette mesure. "A partir de cette date là (1er octobre prochain), tous les véhicules importés, auparavant réceptionnés au port d'Alger, seront transférés vers le port de Djendjen", a déclaré M. Tou à la presse à l'issue d'une séance plénière du Conseil de la Nation consacrée à l'adoption d'une série de lois. Le ministre a également exclu tout report ou prolongation de la date butoir de cette mesure en assurant que le délai de trois mois accordé aux concessionnaires pour s'y adapter était "largement suffisant". "Il n'y aura pas de report (de la décision) et les concessionnaires peuvent réceptionner leurs véhicules au niveau d'autres ports, parce qu'il y a 11 infrastructures portuaires en Algérie et toutes ces infrastructures doivent être exploitées", a souligné M. Tou. "Comment construire des infrastructures énormes et on continue à faire venir l'ensemble des navires sur Alger avec 70 bateaux par jour, à quai et en rade. Ceci coûte très cher à l'Algérie", s'est-il exclamé, estimant à 700 millions de dollars par an les frais du maintien en rade et à quai des bateaux.