Les enseignants du lycée Hamza de la ville de Bouira sont entrés en grève dimanche dernier en signe de protestation contre le premier responsable de l'établissement. Les protestataires demandent tout bonnement le départ de leur nouveau proviseur. En effet, le départ du directeur a été fortement revendiqué par les grévistes, rencontrés au lycée. Pour rappel, le responsable en question n'était que l'ex- secrétaire général de la direction de l'éducation de Bouira, où une mauvaise gestion du secteur a été soulevée, selon le coordinateur de la section syndicale du Cnapest. Les grévistes s'interrogent sur la nomination de ce responsable au lycée Hamza. Ils menacent d'enclencher une grève illimitée dans le cas où leur doléance n'est pas prise en considération. Selon nos interlocuteurs, la DE s'est portée garante à ce que le directeur en question fasse de son mieux pour assurer la bonne gestion du lycée. Mais les enseignants, mécontents, réitèrent leur exigence. Par ailleurs, des enseignants du CEM de Dechmia, dans la daïra de Sour El Ghozlane, ont observé avant–hier une journée de protestation. Les contestataires, quelque 16 enseignants, soutenus dans leur action par des adjoints d'éducation et du personnel de l'établissement demandent tout bonnement le départ du directeur. En effet, dans une correspondance adressée au directeur de l'éducation de la wilaya de Bouira, les mécontents notent qu'il est impossible de travailler avec le directeur dudit CEM. Sans invoquer les causes exactes de leur demande, les protestataires affirment qu'ils reviendront à la charge après la fête de l'Aïd, en observant d'autres journées de grèves. Selon des sources locales, quelque 18 points de revendications ont été soulevés aux responsables du secteur de l'éducation. Cet établissement se débat dans de nombreux problèmes, dont l'insuffisance du transport scolaire. La commune de Dechmia est dotée uniquement de 3 bus mis à la disposition des collégiens issus des localités éloignées de l'établissement à l'image de Ben Shaba et Ouled Beltane. Pour les potaches issus des villages Draâ El Beïda, Magrounat et Merdja Touil, ils continuent de dégourdir leurs jambes pour rallier les bancs de leur école. Notons que toutes nos tentatives de joindre le directeur pour avoir sa version des faits sont restées vaines. Amar Fedjkhi , Ghania Mokdad