Les travailleurs du lycée Mohand Oulhadj de Bouzeguène sont entrés en grève illimitée depuis mercredi pour réclamer le départ du proviseur, condition incontournable pour la reprise du travail. Jeudi, après avoir déclamé, l'hymne national, les élèves ont été tous renvoyés chez eux sans aucune explication. Les grévistes, professeurs et adjoints d'éducation, ont procédé au piquet de grève jusqu'à midi avant de quitter l'établissement. Il faut préciser que l'établissement n'a pas fonctionné depuis déjà le premier jour de la rentrée. Tout le personnel enseignant a répondu au mot d'ordre de boycott de la rentée scolaire lancé par le Cnapest suivi de deux jours de protestation au niveau de l'établissement. Le conflit larvé entre les enseignants et les adjoints d'éducation, d'une part et le chef d'établissement d'autre part, ne date pas d'aujourd'hui. L'an dernier déjà, de nombreux débrayages ont bloqué à maintes reprises l'établissement. Ce qui avait nécessité le déplacement de trois commissions d'enquête qui ont malheureusement échoué dans leurs tentatives de rapprocher les protagonistes. Alors que l'examen du bac était tout proche, c'est le directeur de l'éducation, lui-même, qui s'est déplacé et qui a permis de débloquer la situation. Malheureusement, cela n'a duré que le temps du déroulement de l'examen du bac. L'engagement signé entre les trois parties, directeur de l'éducation, proviseur et professeurs n'a pas été respecté, d'après le préavis qui a été déposé le 7 septembre dernier, à la direction de l'éducation.