Le Front des forces socialistes entame sa rentrée politique en tenant dans la journée d'hier deux regroupements de ses élus à Béjaïa et Tizi Ouzou en préparation du renouvellement de ses fédérations. Au programme, un mot d'ordre politique à retenir : rejet des sénatoriales de décembre prochain. « Nous ne présentons aucun candidat et nous ne soutenons personne », a lancé, hier à Béjaïa, le secrétaire national chargé des dossiers et études, Djamel Bahloul en présence de 107 élus APC et APW du parti dont deux nouveaux transfuges (élus indépendants de Souk Oufella). Aux abonnés absents, plus d'une trentaine d'élus. Pour le respect de la discipline partisane, le secrétariat national du parti a décidé de faire traiter les dossiers de ceux qui ne sont pas à jour de leurs cotisations par la commission nationale de médiation. A l'approche des sénatoriales, l'enjeu est d'organiser les troupes pour y aller en rangs serrés. « Il y a des tentatives déjouées de corrompre nos élus », nous dit Djamel Bahloul. Ce sera au moins la troisième sénatoriale que le parti d'Aït Ahmed rejette après avoir occupé deux sièges de sénateurs. Une absence qui a, pour rappel, profité à deux reprises au FLN dans la wilaya de Béjaïa. Avant cette échéance électorale, le FFS prévoit de regrouper ses élus lors du forum des maires et élus APW, prévu pour le 11 décembre prochain et de la convention nationale thématique pour le lendemain. Son programme d'activités sera entre-temps ponctué d'autres rendez-vous organiques. Le plus proche, le 29 septembre, sera celui de l'anniversaire de la création du parti à l'occasion duquel un dépôt d'une gerbe de fleurs, programmée à la mémoire des martyrs du FFS, sera précédé d'une conférence et d'une marche dans la ville de Tizi Ouzou. Le 31 octobre se tiendra la conférence nationale des jeunes et des étudiants à Alger, et le 1er novembre aura lieu l'inauguration d'un mémorial des martyrs du FFS de 1963 au niveau du siège national. Le parti a aussi rendez-vous, les 20 et 21 novembre, avec une conférence nationale de l'audit démocratique.