Un climat de terreur règne en ce moment au paisible lotissement de Diar Naâma à El Biar. La rue n° 2 est devenue un véritable coupe-gorge. Des malfrats à la petite semaine se livrent en toute impunité à des forfaits commis contre les résidents. Des bandes de malfaiteurs, étrangers au quartier, écument les ruelles à la faveur des matins d'hiver, éclairées seulement à la lueur blafarde des réverbères. Un décor de bas fonds, qui s'ajoute au sentiment d'insécurité ambiant et qui présage de l'irréparable. Les habitants déclarent à l'unanimité : « Les dédales de venelles avoisinantes s'enferrent dans une complète anxiété depuis l'agression suivie d'un vol, perpétrée à l'arme blanche contre une jeune fille sans défense. La malheureuse, rudement molestée, a été délestée de son appareil téléphonique portable et porte encore des ecchymoses. Un résident, en la personne de D..., qui a voulu lui prêter main forte, s'est retrouvé entouré d'une escadrille de couteaux. » Samir abonde dans le même sens et nous affirme : « Cette agression a jeté l'effroi au sein du voisinage qui, depuis ce malheureux incident, regarde par fois avant de s'engouffrer dehors. » Seulement, les données ont changé depuis que les résidents ont décidé de se prendre en charge. « Nous avons cerné et attrapé un malfaiteur, qui faisait le guet pour ses complices. Nous avons remis le malfaiteur au commissariat de police d'El Biar », tient à préciser notre interlocuteur. Les choses iraient beaucoup mieux avec la multiplication des patrouilles de police. Le quartier en a tant besoin.