Réaction de la société civile Dans une lettre, la société civile de Béni Snous réagit à la décision des cinq membres de l'APC de retrait de confiance à leur président. S'adressant au wali de Tlemcen, les signataires reconnaissent que « la route du développement tourne avec efficacité depuis l'installation du maire. C'est un constat que nul ne peut nier ». Et de fustiger les détracteurs du P/APC en des termes durs, en souhaitant à leur commune « la stabilité et le travail continu pour un meilleur cadre de vie des citoyens ». Des bouchers en colère « Nous préférons abattre nos bêtes à l'extérieur de l'abattoir, c'est plus sain, même si c'est un abattage clandestin », indique un boucher de Tlemcen. Cette déclaration met à nu les carences de l'abattoir qui, selon des bouchers, « n'ont jamais été à un niveau aussi bas depuis sa construction, quant aux risques de maladies virales ». Et d'interpeller les pouvoirs publics sur tous les avatars de cet abattoir. Suite à un constat peu reluisant des lieux, l'association pour la sauvegarde et la promotion de l‘environnement de la wilaya de Tlemcen tire, elle aussi, la sonnette d'alarme. La couverture sanitaire accuse un énorme retard à Souahlia (Ghazaouet) La commune de Souahlia enregistre un important déficit en matière d'infrastructures sanitaires. Cette collectivité locale ne dispose que de 6 salles de soins dont deux sont encore en cours de réalisation à Beghaouan et Zaouïa. Le chef-lieu de la commune dispose d'une polyclinique, mais qui n'est pas en mesure de prendre en charge les besoins sanitaires de la population, notamment les enfants et les femmes enceintes qui sont orientés vers l'EHP de Ghazaouet et de Nédroma parfois. Les accouchements se font au niveau de la maternité de l'hôpital de Ghazaouet. C'est pourquoi l'accouchement traditionnel, avec tous les risques qu'il comporte, se pratique encore au niveau des villages et hameaux éloignés où les déplacements vers l'hôpital, surtout la nuit, sont impossibles. 300 chardonnerets saisis Avant-hier, les éléments de la gendarmerie nationale ont saisi, au niveau du poste frontalier Akid Lotfi (Maghnia),300 chardonnerets qui se trouvaient dans un véhicule en provenance du Maroc. Selon nos informations, les chardonnerets étaient destinés à Alger. Signalons que, depuis janvier dernier, près de 1000 oiseaux de cette espèce ont été saisis. C. B., Omar El Bachir