Des questions demeurent posées : qui élabore ce calendrier et dans quelles conditions les équipes ont-elles été conviées à sa confection ? Des interrogations qui laissent penser qu'il s'agit déjà d'un scandale qui aurait obéi à des considérations inavouées. La règle d'or voulait que la LNFA, avant d'adopter le calendrier, se devait d'associer les clubs ou à la limite leurs représentants. Cette procédure a-t-elle été finalisée ? En tout cas, le calendrier qui constitue un élément important dans la compétition ne doit pas être l'affaire d'une personne au niveau de la Ligue, car il y va de la crédibilité de la LNFA qui a été déjà entamée. Pour corroborer l'incohérence du calendrier du groupe centre qui a fait l'objet d'un mini-examen, il y a lieu de signaler en premier lieu cette équipe qui, durant la phase retour, de la 15e à la 23e journée, soit durant 9 journées, ne se déplacera que 2 fois et évoluera à domicile 7 fois consécutives. Pour le RCK, dont les dirigeants soupçonnent déjà un complot au niveau de la LNFA, il n'est pas question d'accepter ce calendrier. Pour Mustapha Bachene, président du CSA RCK : «Au RCK, nous avons fait la lecture du calendrier 2012-2013 et nous avons relevé que notre club a été lésé, et ce, avant même le début de la compétition. Est-il raisonnable que de la 26e à la 30e journée, soit durant les 5 dernières journées du championnat, le RCK ne jouera à domicile qu'une seule fois – IBL – (30e), alors qu'il se déplacera consécutivement : ASBG (26e), WRBM (27e), exempt (28e), USMC (29e). Pour nous, il ne peut s'agir que d'un complot, une opposition sera faite à la LNFA, avant de saisir la FAF sur ce grave dérapage…» Pour les Koubéens, ils croient dur comme fer que la structure que gère Ali Malek a déjà annoncé la couleur pour régler ses comptes avec la RCK, et l'histoire se répète, car il ne faut perdre de vue que les Koubéens ont la mémoire courte, puisque c'est ce même Ali Malek qui a été au cœur du scandale de 2008 (affaire USMH-RCK). Les temps n'ont pas changé pour ce président assurément mal conseillé.