Il n' y a ni trottoirs, ni éclairage public, ni aucun espace vert ou aire de jeux pour les enfants, et ce depuis sa construction en 2002. Les autorités concernées n'ont fait aucun effort pour le développement de ces 40 logements participatifs, qui semblent mis aux oubliettes, alors que d'autre part la wilaya a accordé une importance accrue à l'aménagement urbain d'une cinquantaine de quartiers à travers la ville de Tébessa.La cité est devenue, au fil du temps, un dépotoir à ciel ouvert, notamment en été avec les ordures ménagères qui débordent, la prolifération d'insectes et autres bestioles, les odeurs nauséabondes et porteuses de maladies, notamment pour les enfants, alors qu'en hiver et à la moindre averse, elle se transforme en bourbier, causant d'énormes désagréments aux habitants, qui ne savent plus à quel saint se vouer. Bref, un vrai calvaire que vivent ces quarante familles, qui ne sont cependant pas restées les bras croisés. En effet, dans un premier temps leurs représentants se sont rapprochés du maître de l'ouvrage, en l'occurrence l'agence foncière de Tébessa, pour réclamer l'aménagement extérieur et la voirie; on leur a expliqué que l'enveloppe, estimée à 2 millions de dinars, qui était destinée à cet effet, a été transférée au profit du raccordement à l'AEP des quatre bâtiments et que l'aménagement en question relève des prérogatives de l'APC. Ce qui a suscité chez les riverains moult questions, entre autres celle-ci: «Où est passé le budget pour l'aménagement de la cité ?» Pointant un doigt accusateur en direction de ladite agence foncière, ils demandent, à travers une requête adressée à l'APW et aux autorités compétentes, à leur tête le wali, de se pencher sur ce problème qui dure depuis plus d'une décennie. Ils comptent également saisir le ministre de l'Habitat.