En ce qui concerne les habitants du chef-lieu communal d'Ain Bessem, 20 km à l'ouest de Bouira, ont procédé à la fermeture du siège de la daïra et ont empêché les citoyens et les fonctionnaires d'y accéder. Ainsi, pour monter à quel point ils sont mécontents, les protestataires ont bloqué pendant une heure, la route nationale n°18 à l'aide des pneus enflammés et autres objets hétéroclites. Les protestataires se disent lésés après l'affichage, dimanche 07 octobre, de la liste des bénéficiaires du programmes de 150 logements sociaux. Ces derniers n'ont pas hésité à dénoncer la manière avec laquelle ces logements ont été distribués. « Nous réclamons l'annulation pure et simple de cette liste. La quasi-totalité des bénéficiaires ne remplissent pas les conditions requises », demandent-ils. Ainsi, une soixantaine de personnes ont observé un sit-in, cet après-midi, devant le siège de la wilaya. De son côté, le chef de daïra de Ain Bessem affirme que la commission qui a établi la liste des bénéficiaires s'est basée sur les critères en vigueur et qu'elle assume ses responsabilités. Ce même responsable ajoute que les mécontents doivent déposer leurs recours s'ils voient que certains des bénéficiaires ne remplissent pas les conditions requises. « Il y aura un quota de 180 logements sociaux à distribuer d'ici le mois de mars prochain à Ain Bessem », affirme le chef de daïra. Même scénario dans la commune d'Oued El Berdi, 10 km au sud du chef-lieu de wilaya. Des dizaines de personnes dénoncent la partialité de l'administration dans l'attribution des 50 logements du programme de la résorption de l'habitat précaire (RHP). Les protestataires ont fermé le siège de l'APC depuis la journée d'hier. Les contestataires exigent une commission d'enquête pour faire toute la lumière sur la manière dont a été établie la liste des bénéficiaires. Le président d'APC de Oued El Berdi, quant à lui, il n'est pas possible de satisfaire tout le monde en matière de logement social. Mais, dit-il, les gens doivent introduire les recours.