En dépit de l'alerte donnée par les guetteurs installés aux quatre coins du quartier commercial de « Dubaï », les services de la DCP ont pu épingler un bon nombre de commerçants se livrant, en toute impunité, à la vente de lampes économiques de contrefaçon qui ont inondé ces derniers temps le marché. Les services de contrôle ont procédé à la saisie d'une importante quantité de ce produit. En l'absence d'étiquetage, sa provenance reste inconnue. Les contrevenants ont été évidemment verbalisés sans pour autant que soit atténué ce grand trafic, qui se fait à ciel ouvert. Les commerçants sanctionnés ne sont qu'une goutte dans un océan, sachant que d'autres agissent dans l'ombre, et dont le chiffre d'affaires s'élève à des milliards. Et en plus, ils baissent rideau à la moindre alerte. Un véritable jeu de cache-cache avec les services de la répression des fraudes, qui a été, faut-il le dire, payant du fait que ces commerçants sont toujours là et que leur fortune ne cesse d'augmenter. Les éléments de la répression de la fraude aussitôt partis, les commerçants rouvrent leurs magasins, et ça recommence. Ce jeudi, les guetteurs ont vite fait de repérer la présence des contrôleurs et de donner immédiatement l'alerte. Un passage éclair, avec une simple frappe à l'aide d'une pièce de monnaie sur la vitre, et le commerçant sait que c'est le signal avisant de la présence des contrôleurs. Le rideau est immédiatement baissé alors, même si des clients sont encore à l'intérieur du magasin. Nombreux d'entre ces derniers se sont retrouvés pris au piége, obligés d'attendre le départ des contrôleurs pour sortir.