En prévision des sénatoriales programmées au mois de décembre, les formations politiques ont organisé leurs primaires. La fin de la semaine passée a été marquée par un bouillonnement politique intense. En prévision des sénatoriales programmées au mois de décembre, les formations politiques ont organisé leurs primaires. Au FNA, le message est passé comme une lettre à la poste, puisque le candidat Boualem Lalam, cadre à la CNEP, a été plébiscité sans aucune contestation. « Je suis très heureux de la confiance placée en moi par les élus de la wilaya de Tlemcen et je saurais faire preuve de militantisme et de détermination pour œuvrer davantage au développement de notre wilaya. Maintenant, les militants des autres partis savent que mon élection a été transparente et donc ils peuvent se rallier à notre cause pour une noble mission et des intérêts communs : Tlemcen et ses 53 communes ». En revanche, au parti d'Ouyahia, qui a été contraint d'avoir recours à un deuxième tour pour départager M. Abdelhamid Tienti et M. Ayad Zedam, qui a vu la consécration de ce dernier (76 contre 63 voix), des voix s'élèvent pour qualifier ce scrutin interne de « la chkara qui a pris le dessus sur la démocratie ». Cette colère, qui a généré une dissension au sein de ce parti, pourrait profiter aux autres adversaires. Enfin, au FLN, on en est encore à la « collecte » des candidats. Adoptant une stratégie quasiment de « secret défense », la formation de Belkhadem, divisée, semble se dire « attendons pour voir ». Oui, mais les autres candidats (FNA et RND) ont déjà entamé leurs campagnes électorales.