Les représentants de l'UNJA, ONSE, SNE, UGEA, AREN et ONEA ont lancé un ultimatum à l'administration concernée pour «la satisfaction de l'ensemble des revendications et le cas échéant, le mouvement de protestation prendra d'autres formes pour devenir plus radical», déclarent-ils. Ce mouvement de protestation a été décidé pour dénoncer les «conditions catastrophiques prévalant au niveau de l'université, exigeant du ministre de tutelle de constituer une commission d'enquête dans les meilleurs délais», ont affirmé les responsables des différentes organisations estudiantines dans un communiqué commun signé par leurs représentants. Il y est fait état de preuves accablantes sur la gestion chaotique de certains départements tels que ceux de biologie, sciences humaines, sciences politiques, anglais, français et sciences de sport. Ces représentants expriment leur préoccupation quant aux nombreux rapports et cas de réclamations apportés par les étudiants contre ces départements. Les six organisations estudiantines expriment, en outre, leur colère contre le durcissement des mesures de passage au master et exigent une restructuration de leur formation et l'obtention du master. Pour eux, «la décision de durcissement des conditions de passage au master est motivée par le manque de places pédagogiques, mais les étudiants réclament l'application de la réglementation», affirme Djamel Mechraoui, président de l'AREN. Les étudiants que nous avons rencontrés s'insurgent contre les mesures disciplinaires prises à l'encontre de certains universitaires ces derniers jours, refusant également la radiation des étudiants et dénonçant la maltraitance qu'ils subissent dans l'enceinte de l'université. Ces organisations interpellent instamment le ministre de tutelle pour l'envoi d'une commission d'enquête afin de faire la lumière sur la gestion du pôle universitaire. La direction de l'université était fermée lors de notre passage et le staff administratif reste injoignable.