Définition : contrat par lequel un assureur garantit à l'assuré, moyennant une prime ou une cotisation, le paiement d'une somme convenue en cas de réalisation d'un risque déterminé. Est-ce le cas ? D'abord posons-nous la question : A quoi sert une assurance ? La plupart des automobilistes vous répondront, «c'est pour le barrage et les contrôles routiers. En somme, une sorte de laissez-passer. Car espérer se faire rembourser, c'est une autre histoire. Il est vrai que lorsque vous allez assurer votre véhicule, l'accueil est relativement meilleur que lorsque vous allez déclarer un sinistre ou pour vous faire rembourser. Autant on vous voit comme un client potentiel lorsque vous assurez votre véhicule, autant on vous verra comme un tricheur, lorsque vous allez «solliciter» un remboursement. Nous lisons et entendons, par-ci par-là, que les différentes compagnies d'assurance ont déboursé, pour l'année 2012, 46 milliards de dinars, contre 43 milliards l'année précédente et que ces compagnies seraient donc déficitaires ? Mais alors pourquoi ne pas mettre la clé sous le paillasson. Preuve qu'il y a de l'argent à gagner : puisque de 3 compagnies d'assurance qui existaient, elles sont plus de 23 agences, à ce jour. La preuve qu'elles perdent de l'argent, n'est ce pas ? On nous raconte qu'il y a une augmentation de remboursement. Soit, mais pourquoi on ne nous dit pas qu'il y a augmentation du parc automobile, qui en une année a frisé les 500 000 véhicules. Par conséquent, augmentation de recettes aussi. Mais dans ce cas, nous n'avons jamais lu ce que les compagnies d'assurance ont engrangé, sauf ce qu'elles ont dépensé . Ce demi-million de véhicules neufs occasionneront aussi des assurances tous risques qui coûtent les yeux de la tête à l'automobiliste, et en contre-partie quoi ? Walou ! Peut-être parfois des miettes après un véritable parcours du combattant, et ce, «zaâma» même avec une assurance tous risques. Le malheureux (?) assuré n'arrêtera pas de courir vers l'agence pour la déclaration, avec un délai s'il vous plaît, sinon ! Ensuite, vers l'expert de son agence. Parfois aller chercher aussi l'expert (qui lui aussi se fait désirer) avec un véhicule, sans oublier que le vôtre est accidenté, ensuite procéder à une contre-expertise et aller chercher l'expert de l'assurance adverse. En somme, ils vous forcent à faire leur travail. Sincèrement on dirait qu'ils vous font la charité. Avec l'argent de qui ? Mais c'est l'argent des assurés ! Ce n'est pas l'argent des responsables du conseil d'administration, lesquels souhaiteraient avoir moins à rembourser pour avoir plus à se partager. Au fait, ces compagnies d'assurance savent-elles qu'elles n'existeraient pas sans les assurés ? Et ,qu'en principe, elles devraient être prestataires de service ? Mais cela c'est une autre histoire. Dernièrement, à force de gémir, les compagnies d'assurance avaient souhaité augmenter les primes d'assurance. Heureusement que le ministère des Finances a refusé cette demande. Mais avec un machiavélisme spécifique, les assurés paieront quand même plus cher, car ces agences ont décidé de diminuer les réductions qu'elles accordaient à leurs clients donc, une augmentation aura lieu, mais d'une autre manière. Quand ils prétendent que chez nous l'assurance n'est pas chère, sont- ils capables d'assurer des prestations des pays qui font payer cher mais qui offrent énormément d'avantages, comme avoir l'assurance au kilomètre, si vous ne roulez pas beaucoup, avoir uniquement l'assurance week-end pour des bénéficiaires d'un véhicule de service en semaine, en outre, lorsque votre véhicule est chez le mécanicien vous pouvez arrêter votre assurance et c'est l'assurance garagiste qui entre en jeu, celle-ci existait chez nous par le passé mais elle a été perdue de vue (volontairement). En payant plus cher, pourriez-vous avoir un véhicule de remplacement pendant que le vôtre est en réparation, vous faire rembourser également par votre assurance les frais de taxi, etc. ? Alors sont-ils capables d'assurer une meilleure prestation ? Et puis pourquoi les bons conducteurs paient aussi cher que les mauvais conducteurs. Parce que nos assureurs ne daignent pas appliquer une règle universellement pratiquée qui est le Bonus Malus. Alors en conclusion, Messieurs les assureurs, dites-nous combien vous avez encaissé ? Pas seulement ce que vous avez dépensé !