Le premier forum d'affaires algéro-britannique destiné à réunir les top managers des entreprises des deux pays ainsi que quelques personnalités politiques britanniques influentes aura lieu les 27 et 28 février à l'hôtel Hilton (Alger). Organisé par First Magazine, proche des centres de décision britanniques, en collaboration avec le cabinet international de lobbying et d'études stratégiques Nord-Sud Ventures (NSV), il se veut être « un outil d'influence positive et essentiel pour consolider la relation politique et économique que l'Algérie développe avec la Grande-Bretagne et de construire un pont entre les deux communautés d'affaires ». Lors de cet événement, les deux parties discuteront des voies et moyens d'impulser une coopération économique plus dynamique et nouer des partenariats. La délégation britannique sera composée de dirigeants d'entreprises, de banques, de services pétroliers, d'industrie pharmaceutique ainsi que de personnalités politiques. Un conseil d'affaires algéro-britannique (Algerian British Business Council), dont le siège sera à Alger, sera mis en place. En marge de ce forum, la délégation britannique envisage d'effectuer des visites de travail à Hassi Messaoud, Oran et éventuellement dans d'autres régions du pays. Visiblement, Londres considère l'Algérie comme un marché économique porteur. Ainsi, de nombreux investisseurs, notamment dans le domaine des hydrocarbures, à l'image de BP, ont pris des parts du marché algérien. Cette amélioration des relations entre les deux pays s'est vue confortée par l'ouverture de dessertes de British Airways qui a assuré trois vols par semaine avant d'en augmenter la fréquence à 5. Le regain d'intérêt des Britanniques correspond au moment où l'Etat algérien vient de donner un coup d'accélérateur aux privatisations des entreprises publiques économiques. La conjoncture est propice pour développer un partenariat fructueux même si la conduite des affaires souffre de cycles de décision trop lents et bute sur des écueils telles les lourdeurs bureaucratiques.