Cité Laâssifer : les habitants déplorent l'insécurité les habitants de la cité Laâssifer (ex-Les Apôtres) et des rues avoisinantes à Sidi Mabrouk, font part de leurs inquiétudes concernant leur quartier, devenu depuis quelques mois un véritable coupe-gorge. Ils font part de scènes contraires à la morale se déroulant à proximité de leurs habitations, en citant le cas du square Beyrouth situé à la lisière de leur cité en face de la mosquée Nouaïm Nouaïmi. Ce square à l'abandon, fermé au public depuis plusieurs années, est devenu, selon les habitants, un repaire pour des délinquants de tous bords qui l'ont transformé en lieu de débauche, où dès les premières heures de la soirée, boissons alcoolisées, drogues et psychotropes «coulent» à profusion. Les habitants du quartier affirment avoir alerté à maintes reprises le commissariat du quartier ainsi que la brigade de recherche de la gendarmerie dont les locaux sont situés pourtant à quelques dizaines de mètres sur ces agissements, en vain. Des plaintes pour des agressions à l'arme blanche perpétrées à proximité dudit square ont été également déposées au commissariat mais celles-ci sont restées sans suite, déclarent-ils. Et d'ajouter qu'il est devenu pour ainsi dire impossible pour les riverains de sortir le soir, ne serait-ce que pour prendre un bol d'air. F. Raoui
De nouveaux dispositifs pour la protection des enfants Des recommandations sur les actions à entreprendre sur terrain ont été émises, hier, au siège de la sûreté de wilaya, par l'union nationale des avocats du barreau de Constantine après les travaux du 2ème colloque sur les violences contre l'enfance, qui a eu lieu samedi dernier, à la salle de conférences Ibn Badis, de l'université des sciences islamiques Emir Abdelkader. Le bâtonnier de l'ordre des avocats, Me Kawthar Krikou, a insisté sur l'obligation morale de s'engager fermement, avec le concours de tous, et surtout la société civile, dans la protection effective de cette frange vulnérable de la société. «L'Algérie possède tous les moyens juridiques et légaux de protéger l'enfant, mais il reste à leur trouver des méthodes d'application effective devant l'urgence de la situation», a-t-elle déclaré. Entre autres propositions, qui seront très prochainement soumises à approbation au parlement, la création de dispositifs spéciaux d'aide aux sujets mineurs en danger moral, psychologique, ou physique, des centres de désintoxication, des centres plus appropriés aux pupilles de l'Etat, la mise en place de banques de données sur les méthodes de traitement psychologique des sujets mineurs en difficultés et la création de procédés de réinsertion des délinquants. Pour sa part, le Dr abdallah Boukhalkhal, recteur de l'université des sciences islamiques Emir Abdelkader, a tiré la sonnette d'alarme sur «la situation catastrophique et les dangers que vit une société en perte dramatique de ses valeurs». La balle est donc dans le camp de tout le monde pour sauver l'enfance en péril : institutions officielles, associations et simples citoyens. F. H. Des artistes honorés au TRC le défunt cheikh Maâmar Berrachi, l'artiste Rachid Kherouatou, ainsi que Mme Fatiha Khebab seront honorés ce samedi 8 juin, -journée nationale de l'artiste-, à partir de 14h au cours d'une cérémonie organisée au théâtre régional de la ville par l'association culturelle de Constantine Balabel El Andalous. La cérémonie sera marquée par des concerts animés par les membres de l'association Balabel El Andalous, ceux de l'association Mourid Ettarika el aïssaouia, et les artistes Rachid Boutas et Ahmed Benkhelef. Un hommage sera rendu par la même occasion, à plusieurs personnalités de la scène artistique de Constantine. Pour rappel, la journée nationale de l'artiste a été décrétée le 8 juin à la mémoire du martyr de la Révolution Ali Maâchi, exécuté par l'armée coloniale sur la place publique à Tiaret, le même jour de l'année 1958. O.-S.Merrouche