C'est sous un froid glacial que quelques dizaines de familles sans logements se sont présentées samedi au niveau du siège de la wilaya d'Oran afin d'attirer l'attention des pouvoirs publics et du ministre de l'Habitat en particulier sur leurs conditions d'existence défavorables et qui sont surtout en attente d‘une solution depuis plusieurs années. Ces familles vivent toutes dans des habitations dans la commune d'Oran avec le statut de locataires qu'ils ont parfois reçu en héritage de leurs parents. Qu'ils soient des Planteurs, de Cité Petit ou bien de Saint Eugène, tous sont liés par des contrats de location fixés entre 12 000 15 000 DA par mois. Des contrats annuels qui les exposent à une extrême précarité. Certains logent dans des cages d'ascenseurs, d'autres sur les terrasses ou dans des garages. Environ 14 000 dossiers sont au niveau de l'OPGI sans que rien ne filtre d'une éventuelle issue à cette crise pour ces 150 familles. Certaines chefs de famille affirment avoir introduit auprès de l'OPGI une demande de logement depuis 1973. A rappeler que, depuis plusieurs mois déjà, ces familles ont choisi de se rassembler chaque jour de 8 heures du matin et jusqu'à 17 heures dans le jardin qui se situe en face du siège de la wilaya. Ils sont 200 à 250 citoyens qui se sont constitués en collectif afin d'engager le dialogue avec les services de la wilaya et trouver une solution.