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Quatrième mandat : l'échec recommencé !

Ils appellent de notre part une clarification de notre position maintes fois réitérée par ailleurs. A propos de la probabilité d'un quatrième mandat, enjeu qui agite actuellement la scène politique et médiatique, nous observons un certain nombre de réactions qui, au-delà de leur aspect effarouché, nous apparaissent quelque peu théâtrales, gesticulatoires et même parfois le fruit d'une démarche fastidieuse aux bénéfices aléatoires. Ces appels nous semblent constituer une forme d'opposition réactionnelle suite aux manœuvres en cours de la part du pouvoir.
Cependant, à cette occasion, nous estimons qu'il n'est pas inutile de rappeler à tous, afin de rafraîchir les mémoires oublieuses, notre opposition quant à la candidature ainsi qu'au mode de désignation du «candidat du consensus» lors de l'engagement électoral de 1999. A l'instar de personnalités nationales historiques et politiques – tels Hocine Aït Ahmed, le colonel Djelloul Khatib, le docteur Taleb El Ibrahimi, Mouloud Hamrouche, Mokdad Sifi, Issaad Djaballah et de nombreuses autres (notamment le regretté Cherif Belkacem, Sid-Ahmed Ghozali, le général Benyelles, Tahar Benbaiche, etc.) – ainsi que de valeureux moudjahidine, patriotes et cadres de la nation, nous avions énergiquement et clairement dénoncé cette candidature que nous estimions déjà à l'époque comme dangereuse pour l'effort de reconstruction de l'édifice institutionnel et démocratique entrepris depuis le début les années 1990.
Il fallait s'opposer à un consensus préfabriqué et artificiel. Une presse patriotique avait alors courageusement pris position et dénoncé cette manœuvre. Les six candidats se sont retirés dignement en signe de totale défiance face à une opération électorale visant à adouber un prétendant préalablement coopté, visant la restauration d'un régime éculé dont le représentant affichait, dès le départ et clairement, ses prétentions autocratiques !
Aujourd'hui, face à ce que nous considérons comme une simple euphorie préélectorale, certains partis politiques espèrent se faire une nouvelle virginité, dopée par des alliances contre nature constituées d'un assemblage hétéroclite d'acteurs venant d'horizons divers, aux prétentions contradictoires et bien incapables de cacher leurs dissensions prévisibles. Il faudrait tout de même montrer du doigt et même dénoncer ceux qui passent subrepticement d'une soumission affichée à une opposition douteuse ou opportuniste. Ceux-là qui, il n'y a pas bien longtemps, se pressaient devant le portail grand ouvert de l'allégeance politique et de la participation gouvernementale sous le signe de la majorité présidentielle. Ceux-là même qui, par calcul, espèrent se dédouaner à bon compte de leur responsabilité, usant des tours de passe-passe médiatiques. Ils comptent faire oublier leur participation à un bilan désastreux et une gestion ruineuse des ressources du pays au lieu de l'assumer en toute honnêteté. Ils devraient, à notre avis, avoir le courage de reconnaître devant l'opinion ce lourd passif plutôt que d'essayer de s'octroyer un satisfecit oppositionnel à moindre frais, en s'affichant en outre en sauveur providentiel !
Le bilan des trois mandats successifs ne peut être circonscrit au seul cercle présidentiel. Faut-il rappeler également le soutien mi-complice, mi-servile de ces mêmes partis à l'amendement anticonstitutionnel de la Loi fondamentale de novembre 2008 ? Doit-on oublier que la suppression du verrou de la limitation du nombre de mandats, applaudie chaudement par ces derniers, a ouvert la porte au clanisme institutionnel, faisant ainsi de l'Algérie un pays aux horizons fermés ? Face à cette nouvelle dérive, nous avions, à ce moment-là, assumé nos responsabilités, en conformité avec nos convictions, en proclamant solennellement que le troisième mandat était un mandat de trop !
Il est vrai que certaines personnalités telles que Abdelaziz Rahabi, Ahmed Benbitour et Ali Benflis ont précocement, et c'est tout à leur honneur, refusé de continuer à cautionner une démarche qu'elles ont rapidement perçue comme menant le pays vers des dérives graves et ont très tôt dénoncé une politique désastreuse. Cependant, des membres de l'Alliance présidentielle, appâtés par les vents qu'ils croyaient favorables des Printemps arabes, se sont empressés de quitter le navire gouvernemental pour embarquer vers les rivages d'un nouvel entrisme. Pensant un peu trop facilement que le peuple algérien a la mémoire courte. Toutefois, nous considérons qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire et que cette action, si elle perdure, pourrait apporter un plus à un mouvement de défiance national susceptible d'imposer un changement, une alternance salutaire pour notre pays.
Sans nous joindre aux multiples rencontres du groupe dit «des 20» auxquelles, au demeurant, nous n'avons jamais été conviés, nous lançons quant à nous un appel à un sursaut national capable de mettre fin à la supercherie électorale en cours. Dans ce cadre, le concert de louanges vantant un bilan indéfendable, appelant de manière aussi intéressée qu'opportuniste à un quatrième mandat, n'arrive pas à masquer ni les dissensions internes des uns ni les convoitises des autres. Tout cela ne peut faire oublier ni les scandales à répétition ni la mauvaise gouvernance caractérisée par des passe-droits, de la hogra, de la corruption généralisée et de la déliquescence des institutions de l'Etat. Ce chant des sirènes ouvre la voie à l'échec recommencé ! La priorité, selon nous, est d'ouvrir la voie à une réelle alternance. Nous devons tirer les enseignements qui s'imposent et s'atteler aux véritables enjeux et défis du moment, afin d'éviter à la patrie des lendemains qui déchantent ainsi que de douloureuses déchirures.


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