Le souffle de la contestation fait des émules. Le Syndicat national des professeurs d'enseignement paramédical (SNPEPM) a déposé un préavis de grève « afin d'entamer un arrêt de travail cyclique d'une semaine renouvelable ». Dans un communiqué rendu public hier, le conseil exécutif du même syndicat relève « une absence de dialogue et de concertation avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière depuis pratiquement trois ans ». Cette situation a engendré, selon le SNPEPM, des conséquences fâcheuses. Il cite à ce titre « le retard dans la promulgation du statut particulier des PEPM, adopté et ficelé depuis mai 2008 », « l'absence de discussion du régime indemnitaire des PEPM et de promulgation du statut des établissements de formation paramédicale adopté en 2004 ». Tout en apportant son soutien « ferme et indéfectible » aux syndicats de l'éducation et de l'enseignement supérieur membres de l'Intersyndicale de la Fonction publique, le communiqué du SNPEPM lance un appel au président de la République « à l'effet de rétablir la situation et prendre les mesures qui s'imposent ». Ceci et de souligner que le bureau national du syndicat est mandaté pour utiliser « toutes les voies de recours réglementaires pour le dialogue et la concertation avec les parties concernées », qu'il s'agisse du ministère de tutelle, de la direction de la Fonction publique ou du Premier ministère, et ce, dans l'objectif de faire aboutir les revendications. Enfin, le SNPEPM lance un appel « à tous les PEPM pour rester vigilants et mobilisés autour du syndicat ».