La section CNES-USTHB a indiqué hier avoir « appris avec consternation les propos de M. le président de la République tenus dans son discours commémoratif des anniversaires du 24 Février 1956 et 1971, au siège central de l'UGTA, le 23 février 2005 ». « En remettant en cause le pluralisme syndical et les lois sociales relatives à l'organisation syndicale et à la représentation syndicale, M. le président de la République renvoie dans les faits aux calendes grecques l'institution de l'Etat de droit en Algérie, qu'il ne cesse pourtant de s'en prévaloir. Quelle charte citoyenne est compatible avec la remise en cause du pluralisme syndical ? », précise le CNES-USTHB.Et d'ajouter : « Les libertés syndicales, le droit de grève et le pluralisme syndical sont gravement menacés dans notre pays. Ces libertés sont le fruit des luttes des travailleurs dans tous les secteurs et elles seront défendues quotidiennement par l'action et la mobilisation des travailleurs. »