Plus de 50 000 élèves du cycle d'enseignement primaire bénéficient, à Sidi Bel Abbès, des prestations alimentaires fournies par les cantines scolaires. Totalisant quelque 167 réfectoires, le réseau des cantines scolaires, qui tend à se généraliser à l'ensemble des établissements d'enseignement, accueille particulièrement les enfants issus de couches sociales défavorisées. Si les cantines scolaires contribuent, autant que faire se peut, à endiguer la malnutrition qui guette les élèves dont les familles sont dépourvues de revenus, il reste que leur fonctionnement se heurte, le plus souvent, à diverses contraintes d'ordre humain et matériel. Parmi les principales difficultés relevées dans ce cas précis, figure, en premier lieu, le nombre insuffisant de cuisinières qui, comte tenu de leur statut de saisonnière, sont rémunérées mensuellement à raison de 3000 dinars au titre du filet social. « La solution la plus indiquée serait de valoriser un tel emploi en permanisant les cuisinières et, consécutivement, en les motivant par l'amélioration de leur salaire », estiment des parents d'élèves soucieux des conditions de scolarisation de leurs enfants. « L'autre difficulté qui affecte certaines cantines scolaires réside dans la vétusté, parfois prononcée, qui caractérise les équipements de cuisine », ajoutent-ils.
