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Saadani nie l'existence de la corruption
Publié dans El Watan le 05 - 02 - 2014

Dans la bombe à fragmentation qu'il a lâchée, l'inénarrable secrétaire général de l'ex-parti unique, Amar Saadani, tente de dédouaner les pontes du régime, accusés de corruption et de dilapidation de deniers publics. En avocat du clan présidentiel, il plaide l'innocence de l'ex-ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, dans le grand scandale de corruption qui ébranle Sonatrach. «Chakib Khelil est l'un des cadres les plus intègres et les plus compétents de l'Algérie», défend-il.
Khelil, qui a présidé aux destinées du géant pétrolier national, qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt international lancé par la 9e chambre du pôle pénal du tribunal d'Alger, n'est qu'une «victime» d'une grosse machination judiciaire, selon Amar Saadani. Il vilipende une «justice aux ordres». Saadani s'emploie ainsi à disculper ceux qui ont trempé dans la grande corruption au prétexte que la justice est instrumentalisée pour broyer les hommes du Président, qui croulent sous les scabreuses affaires.
Les scandales de corruption qui ont éclaté durant le troisième mandat de Abdelaziz Bouteflika mettent en cause des secteurs dirigés par l'entourage présidentiel.
L'Energie et les Travaux publics particulièrement.
Dans cet océan de corruption et de dilapidation, Amar Saadani ne voit que des anges innocents, qu'une justice instrumentalisée cherche à présenter dans la peau de démons. «La justice algérienne a agi en dehors du cadre fixé par la loi. En fait, on l'a poussée à le faire. En Algérie, à chaque fois qu'on souhaite liquider un Président, on lui invente un scandale», lâche-t-il. «On ne cesse d'inventer des histoires sur le cercle proche du Président. Je vous fais remarquer que tous les cadres de l'Etat ciblés par ces campagnes de dénigrement sont des proches du Président. C'est le cas du secrétaire général du FLN ou de Chakib Khelil, l'ex-ministre de l'Energie et des Mines», tance avec assurance Saadani.
Que fera la justice ?
Que dira le ministre de la Justice, Tayeb Louh, face à ces graves accusations portées à son département ? Va-t-il défendre «ses» juges ? En tout cas, il est vivement interpellé.
Pour celui qui se trouve au centre d'une controverse politico-médiatique, la justice est aux mains du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) dirigé par le général de corps d'armée Mohamed Médiène.
Selon lui, ce puissant département lance des rumeurs et fait éclater des scandales pour épingler les hommes du président Bouteflika, à l'ombre d'une guerre de clans larvée. «C'est le DRS. On a fait éclater, soi-disant, le scandale Sonatrach pour cibler Chakib Khelil.» Il était évident que l'inculpation de Chakib Khelil, un des symboles forts du règne de Bouteflika mais aussi et surtout d'une corruption à l'échelle industrielle, a été vécue en son temps comme un coup dur porté au clan présidentiel. Saadani découvre subitement une «justice de la nuit» qui sévit au mépris de la loi, lui qui a été intronisé à la tête du parti FLN par une curieuse décision de la chambre administrative du tribunal de Bir Mourad Raïs annulant une décision du Conseil d'Etat… Une justice qui a délogé Ali Benflis de la tête du FLN en 2003 parce qu'il avait osé se porter candidat à la Présidentielle de 2004 contre Bouteflika.
Dans son plaidoyer pour une justice indépendante, Amar Saadani, qui se pose en défenseur du clan présidentiel, ne voit son instrumentalisation que lorsqu'elle s'attaque aux protégés de Bouteflika. Durant quinze ans de règne, Bouteflika et tous ses soutiens n'ont pas caché leur aversion pour les idées de démocratie et de liberté. Alors que les militants de l'opposition démocratique ne cessaient de dénoncer la subordination de la justice au pouvoir politique et son instrumentalisation pour brider les libertés et briser des carrières, le système et ses ramifications sonnent le tocsin.
Le FLN de Saadani a monté des campagnes de propagande pour les persécuter.
Lorsque des syndicalistes sont traînés devant les tribunaux et des milliers d'Algériens soumis à l'arbitraire, Amar Saadani et ses parrains regardent ailleurs. Le discours du secrétaire général du FLN sonne faux. C'est un combat douteux.


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