Le haut-commissaire de des Nations unies pour les réfugiés a appelé les gouvernements marocain et espagnol, vendredi à Genève, à mettre fin au calvaire d'Aminatou Haïdar en grève de la faim en Espagne, dont l'état de santé s'est détérioré après 19 jours de grève de la faim pour réclamer son retour dans son pays occupé par le Maroc. Le porte-parole de l'UNHCR qui s'exprimé au nom du commissaire, Antonio Guterres, a déclaré : « Compte tenu de l'état de détérioration rapide de la santé de Mme Aminatou Haïdar, en grève de la faim à l'aéroport de Lanzarote depuis le 16 novembre », le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) appelle les gouvernements des deux Etats directement concernés, l'Espagne et le Maroc, pour examiner toute mesure susceptible de faciliter sa circulation et de mettre fin à l'impasse actuelle. L'activiste sahraouie a déclaré jeudi à Lanzarote qu'elle est « déterminée à aller jusqu'au bout » dans sa protestation, ajoutant que le gouvernement espagnol sera « responsable » de ce qui pourrait lui arriver.