– Vous avez disputé une finale de Coupe d'Algérie en 1983 et vous avez remporté le trophée. Que ressent un joueur en pareille occasion ? Jouer une finale de Coupe d'Algérie est une occasion unique et exceptionnelle pour un footballeur. Cela procure une joie immense certes, mais le stress s'installe inévitablement à tel point que nous avons hâte de la jouer. A cette époque, je ne vous le cache pas nous étions conscients de nos possibilités car nous étions un groupe soudé et homogène, voire performant. Mais la victoire n'a pas été facile à acquérir, et c'est cela la charme de Dame Coupe car on joue avec ses tripes pour donner le meilleur de soi, voire se surpasser. – Comment les joueurs vivent la veille d'une finale ? Lors de la mise au vert, on essaie de décompresser au maximum tout en se concentrant sur ce qui nous attend le lendemain. Le coach nous rappelle les consignes et les dirigeants nous rendent visite pour nous encourager. Sincèrement cela fait chaud au cœur. – Pour la finale de jeudi prochain, quel est votre pronostic ? C'est un match difficile pour les deux équipes avec la pression qui pèsera sur les joueurs et la rivalité existante entre les deux clubs et où le droit à l'erreur n'est pas permis d'un côté comme de l'autre. Il y aura un grand engagement physique, un peu de rythme en raison de la longue trêve et une reprise qui ne date que d'une semaine. A mon avis, le Mouloudia l'emportera sur le score d'un but à zéro.