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Affaire Aubenas
L'hypothèse syrienne
Publié dans El Watan le 03 - 03 - 2005

Alors que la supplique adressée au député UMP Didier Julia par la journaliste de Libération Florence Aubenas, retenue en otage en Irak depuis le 5 janvier, crée un malaise dans la classe politique, la presse pointe les services syriens.
« Je lance un appel au député français Didier Julia. S'il vous plaît M. Julia, aidez-moi ! C'est urgent, aidez-moi ! », a lancé dans une cassette non datée rendue publique lundi Florence Aubenas. La presse française s'interroge sur les raisons de cet appel à un député décrié dans l'affaire des journalistes Chesnot et Malbrunot. Serge July, le directeur de Libération, a estimé que « s'il s'agit d'un enlèvement plutôt criminel, comme on le supposait (...), ces criminels ont des connaissances politiques plus poussées qu'on ne le pensait. La mention du nom de Julia signifie-t-elle qu'il y a un rapport entre l'enlèvement de Florence et la précédente affaire d'otages, celle de Christian Chesnot et Georges Malbrunot ? S'agit-il d'une manipulation ? On n'en sait rien pour l'instant. Enfin, la vidéo ne comporte aucune demande des ravisseurs, aucune revendication, ni politique ni autre. » Libération évoque « le rôle que pourrait jouer la Syrie avec laquelle on sait que Didier Julia a, par ailleurs, des contacts étroits » alors que ce pays, « de plus en plus sous pression depuis l'assassinat récent de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, est mécontent des demandes répétées de la France à Damas de retirer ses troupes du Liban ». Le Figaro, lui non plus, n'exclut pas l'hypothèse d'un rôle joué par les services secrets syriens. Le Figaro rappelle que c'est depuis Damas que le député français et deux de ses collaborateurs, Philippe Brett et Phillipe Evanno, avaient mené leurs démarches parallèles pour libérer les deux journalistes français, Christian Chesnot et Georges Malbrunot. Le quotidien relève la « coïncidence » entre l'échec de cette mission en septembre 2004 et le vote de la France et des Etats-Unis d'une motion contre la Syrie et sa présence au Liban, sanctionnée par l'adoption de la résolution 1559 de l'ONU le 2 septembre 2004. Le quotidien Le Parisien évoque à propos de ce « retour spectaculaire » de Didier Julia « le lien privilégié qu'il entretenait en Irak avec les hommes du régime baasiste déchu de Saddam Hussein, effectuant plusieurs missions ‘'privées'' sur place ». « Didier Julia s'est toujours appuyé sur des amitiés syriennes pour son action dans la région », relève également France Soir selon lequel « ce ne serait pas la première fois que le régime syrien se sert d'otages pour faire pression sur la diplomatie française ». « Avancer le nom de Julia, c'est vouloir déstabiliser le Quai d'Orsay, semer le doute dans la majorité, titiller à gauche et évaluer le degré d'autonomie dans l'action des agents de la DGSE. C'est encore accréditer l'idée que le député UMP est sollicité comme médiateur parce que ses réseaux irakiens ont établi un contact durable avec les kidnappeurs. L'emballage est plus sûrement un piège avalisé par la Syrie, destiné à geler les initiatives diplomatiques au profit de marchandages opaques incompatibles avec les orientations responsables retenues jusqu'ici », écrit pour sa part Hervé Chabaud, l'éditorialiste de l'Union. Le ministre des Affaires étrangères, Michel Barnier, juge qu'il faut « tirer tous les fils possibles » et que l'affaire est un tournant. Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, juge la situation « trop grave » pour se livrer à des polémiques sur l'affaire Aubenas et n'exclut pas que le gouvernement fasse appel, le cas échéant, à Didier Julia.

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