Elles ont perdu leurs habitations suite à des inondations qui ont touché leur village Souairia. Par mesure de sécurité, les sinistrés ont été transférés dans une salle de sport au chef-lieu de la commune. Sauf que cette solution n'était que de courte durée. Pour nécessité de service au profit des jeunes, les occupants de la salle de sport ont été obligés de quitter les lieux. Ils ont été transférés à l'école primaire Zaafane Bachir, où ils endurent encore le calvaire. L'établissement scolaire abandonné depuis une dizaine d'années ne dispose d'aucune commodité. «Nous sommes marginalisés et exclus de tous les programmes de logements sociaux de la commune, et ce, malgré les promesses du P/APC. Nous avons adressé plusieurs correspondances au élus locaux, mais en vain», affirment les pères de famille. Les enfants des familles sinistrées n'ont jamais bénéficié du transport scolaire. Ils souffrent le martyre surtout pendant l'hiver. Pour s'approvisionner en eau potable, les familles doivent parcourir de longues distances. Ceci dit, les familles sinistrées attendent une prise en charge de leurs doléances et leur relogement avant le début de l'hiver.