Les mauvaises pratiques de la gestion passée restent toujours d'actualité et entachent sérieusement les prochaines élections pour le renouvellement du Sénat. Il s'agit en vérité de l'achat de voix dont sont accusés certains candidats qui veulent, par tous les moyens, obtenir l'unique fauteuil synonyme de privilèges et d'amélioration du statut social.Tout le monde en parle mais personne n'ose mettre le holà à une mascarade qui ne dit pas son nom. Comment peut-on tolérer qu'un candidat transfuge, de surcroît illustre inconnu sur la scène politique, puisse monnayer sa candidature au su et au vu de tout le monde ? Que font les services habilités à réprimer ce genre de comportement négatif ? Pourquoi les partis qui en sont victimes gardent-ils le silence ? Autant de questions qui restent, malheureusement, sans réponse pour le moment. Pendant ce temps, les candidats mis en cause continuent de sillonner la wilaya à la recherche des voix des élus. On croit savoir que ces derniers ont mis le prix fort pour s'assurer le maximum de votants en leur faveur. L'un d'eux propose, dit-on, entre 6 et 8 millions de centimes à chaque élu lui donnant sa voix. Si certains ont accepté l'offre, d'autres ont carrément rejeté ce vil procédé. « Nous ne sommes pas des élus à vendre », lui a-t-on répondu, selon les échos qui nous sont parvenus de certaines localités. Signalons que cinq candidats sont en lice pour ces élections qui auront lieu le 29 décembre prochain. Néanmoins, la course devrait se jouer entre l'élu du FLN, M'hamed Mehenni, et celui du RND, Aïssa Habbel, tous deux membres de l'APW.