La ville d'Arzew a enfin une deuxième voie d'accès. Ouverte à la circulation depuis quelques jours, cette route, réclamée depuis des années par les habitants et par quelques élus, offre donc une issue de « secours » à une agglomération jouxtant une des plus importantes zones industrielles du pays. Arzew, ville portuaire, capitale de la pétrochimie et principale agglomération après le chef-lieu de wilaya Oran, n'était jusqu'ici accessible qu'à partir d'une unique voie la reliant à la RN 11. Cette situation d'enclavement était fort préoccupante au vu des risques potentiels que fait planer sur la ville la proximité du pôle pétrochimique et l'éventualité d'une évacuation urgente de la population. La nouvelle route partant des hauteurs de la ville, au-delà de la cité Emir Abdelkader (ex-Plateau), rejoint la RN 11 au niveau de l'échangeur à l'entrée Est de Gdyel, une localité située à mi-chemin d'Oran. Son tracé sur une vingtaine de kilomètres longe une petite bourgade proche de Sidi Benyebka, la 2ème commune de la daïra d'Arzew. Les quelques premiers automobilistes qui l'ont emprunté ont beaucoup apprécié ce tracé sillonnant à travers de jolis sites. Cependant, certains n'ont pas manqué de relever le côté « un peu risqué » d'emprunter cette route en fin de journée ou la nuit tant qu'elle n'est pas sécurisée et pas encore très fréquentée.