Le faubourg Haï Bendaoud, situé dans la localité de Bir El Djir, fait parler de lui en matière de rapines mais aussi d'insécurité. Convulsif et surpeuplé, Haï Bendaoud est devenu le terreau des petits bandits où ils peuvent s'adonner à leurs activités criminelles. Pas plus tard qu'hier, trois maisons ont été dévalisées en plein jour. « Les voleurs se sont introduits dans ma maison alors que j'étais absent pour un laps de temps court. Il faut dire que les cambrioleurs étaient bien renseignés », lance un infortuné habitant. Pas moins d'une centaine de cambriolages a été signalée par les riverains qui ont fait l'objet de visites impromptues. Selon un enseignant, deux fois victime des cambrioleurs, « il ne fait pas doute que les dépouilleurs connaissent bien les lieux car ils viennent comme ils sont venus, sans laisser de traces ». Son voisin abonde dans le même : « Récemment, nous avons réussi à mettre la main sur un groupe de voleurs qui s'apprêtaient à cambrioler une maison. Ils étaient cachés dans habitation en construction. Nous avons découvert sur eux la panoplie du parfait voleur : pieds de biche, scie à métaux, marteaux et même une bombe lacrymogène. » D'autres bandes de voleurs poussent le toupet jusqu'à rançonner les pauvres usagers à leur descente des bus. Les hommes âgés et les femmes sont la cible préférée de ces lâches qui n'hésitent pas à tabasser leurs victimes. L'endroit convoité par les agresseurs est situé au lieudit « Plaqua khadra » (la plaque verte), à quelques mètres seulement de la brigade de la gendarmerie.