Les avocats protestent contre « le non respect d'un procès équitable ». « Les familles des détenus et les témoins ont été empêchés d'assister au procès, les citoyens également. Ce qui constitue une violation du code de procédure pénale. Devant cette situation, nous avons pris la décision de nous retirer. Le procès a été renvoyé au mercredi 25 mars prochain», explique le collectif. La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH, aile-Benissad) dénonce dans un communiqué rendu public « les interpellations opérées par les forces de l'ordre ». « Des citoyens qui voulaient exprimer leur solidarité avec les détenus ont été arrêtés », conteste la LADDH. Parmi eux, un chef de parti, en la personne de Hamid Ferhi, coordinateur national du Mouvement démocratique et social (MDS).