Selon un communiqué de la sûreté de wilaya de Béjaïa, la victime, âgée de 71 ans, a été poignardée à plusieurs reprises à l'aide d'un objet tranchant dans son domicile au quartier Bouaouina (ex-boulevard Clémenceau) sur les hauteurs de la ville. L'identité de l'auteur, qui n'a pas été mentionnée dans le communiqué de la sûreté de la wilaya de Béjaïa, est révélée dans un autre communiqué signé, en fin de journée d'hier, par la cellule de communication de la DGSN au niveau d'Alger. Il s'agit de la femme de ménage, âgée de 20 ans, exerçant dans l'appartement de la victime. Ce dernier communiqué informe que la police a été alertée vers 13h, le 6 mai, par le mari de la victime. Les éléments de la police judiciaire se sont déplacés sur les lieux du crime en compagnie de spécialistes en criminologie et du procureur de la République près le tribunal de Béjaïa. Le corps de la victime a été retrouvé gisant dans une mare de sang, à l'intérieur de la salle de bain, où a été retrouvée l'arme du crime. La victime a reçu plusieurs coups de poignard dans le corps. Le corps a été transféré vers la morgue de l'hôpital de la ville. Les premiers soupçons ont été portés sur la femme de ménage. Le procureur a autorisé une perquisition au domicile de la suspecte, trois heures après le crime. Les enquêteurs ont trouvé la femme suspectée avec des traces de coups et des égratignures sur les deux mains et le pied droit. Confrontée aux preuves l'impliquant dans le crime, la jeune femme a avoué avoir tué la maîtresse de maison. Le communiqué de la police ne dévoile pas le mobile de cet assassinat. L'enquête a continué jusqu'à arriver à l'arrestation d'un jeune homme qui a avoué sa complicité dans le crime pour avoir transporté la femme de ménage dans sa voiture. La police précise, par ailleurs, que la mise en cause sera présentée devant le parquet dès la clôture des investigations qui détermineront les circonstances exactes de ce drame. Etablie en Algérie depuis 1969, Arlette Tiab militait dans une association caritative d'aide aux enfants abandonnés. Rappelons que d'après les témoignages, aucun objet de valeur n'a été volé lors de ce meurtre.