Les débats techniquement propres et clairs ont grandement aidé Badarra Diatta à diriger de manière facile cette confrontation entre l'Algérie et le Malawi, perdue lamentablement par les Verts sur le score lourd de 3 buts à 0. La preuve est que l'arbitre n'a jugé nécessaire d'infliger le premier avertissement (au total 2) qu'à 10 minutes de la fin du match, et cela pour perte de temps du gardien du Malawi. Qui dit match propre, dit également réalisations propres. En revanche, l'EN algérienne méritait un penalty évident pour l'action qui s'est déroulée à la 59' minute, qui a vu Ghezzal pris en sandwich dans la surface de vérité adverse. Mis à part ce ratage, il faut reconnaître que le referee sénégalais a réalisé la prestation escomptée pour une compétition de l'envergure de la coupe d'Afrique des nations. Une technique d'arbitrage simple, un bon placement, et surtout la tactique prônée pour donner, à chaque fois, de face à ses assistants, excellents du reste pour le travail accompli sur leurs couloirs respectifs. Ces deux derniers ont été les atouts d'un jeune arbitre sur les traces de son père (Badarra Séné), qui promet pour l'avenir et qui perpétue la tradition du sifflet dans la famille Badarra. L'auteur est : Ex-arbitre international FIFA