Le projet, comptant 600 unités d'habitation de type LPL, a été suspendu suite à la plainte en justice déposée par le ministère de la Culture contre le maître d'ouvrage, l'OPGI de Mila en l'occurrence, après la découverte, en 2013, des ruines de l'époque romaine. Selon un responsable de l'entreprise de réalisation (SOREST de Constantine), «le tribunal de Ziadia a ordonné l'arrêt des travaux jusqu'à la fin des recherches archéologiques entamées sur le site par les services du ministère de la Culture». «Pour sa part, l'OPGI a introduit un pourvoi en cassation dans le but de débloquer le projet», a indiqué Youcef Laâour, directeur de l'office immobilier étatique, mais la démarche demeure infructueuse jusqu'à présent, eu égard aux lourdeurs administratives et des procédures. En visite récente sur les lieux, le wali Abderrahmane Fouatih a promis de saisir, dans l'immédiat, le ministère de la Culture et celui de l'Habitat et de l'Urbanisme «afin que soit trouvé une solution à ce problème». Composé de 600 logements de type F3, le projet, qui se trouve encore à 20% de sa réalisation, devra être livré dans un délai dans un délai de huit mois, soit en mai 2016.