Le Conseil national de la santé publique, affilié au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), réuni hier, a décidé de recourir à une grève cyclique de trois jours suivie d'une journée de protestation et ce, chaque mois. Cette décision a été prise devant le « mutisme » et l'« insouciance » de la tutelle, qui garde les portes du dialogue fermées malgré le suivi massif du mouvement de grève observé par le secteur de la santé. Le Conseil national de la santé publique a réitéré ses revendications consistant en la révision du régime indemnitaire et de la politique des salaires, l'annulation de l'article 87 bis et le droit de regard sur le nouveau statut particulier. Ceci et d'avertir que d'autres options de protestation seront retenues à l'avenir.