La flambée des prix est due principalement à l'anarchie qui règne dans le marché hebdomadaire manifestée par la présence des intermédiaires qui, sans scrupules, tentent de réaliser des bénéfices illégaux, au détriment du consommateur. Des 200 ou 300 marchands de fruits et légumes qui investissent chaque vendredi le souk hebdomadaire, seuls 15% possèderaient le registre de commerce. Les autres sont des spéculateurs. A l'exception du prix de la pomme de terre qui se maintient à 40 DA le kg, tous les autres produits agricoles sont inscrits à la hausse. Ainsi les tomates et les oignons, des produits de base, coûtent respectivement 90 et 80 DA le kg. Du côté des fruits, le constat est identique. Le prix de l'orange et de la clémentine, pour n'en citer que ces deux variétés, a connu aussi une hausse sensible. Ces agrumes sont vendus respectivement à 100 et 120 DA le kg.