Une soixantaine de locataires des immeubles des rues Khaled Dekkar (n°2 et 4) et Ahmed Hassena (n°3 et 5) souffrent le calvaire en matière d'hygiène, et ce, depuis les inondations de Bab El Oued survenues le 10 novembre 2001. Une fois les locaux donnant sur le jardin de la mosquée En Nasr murés, une des colonnes des eaux usées des bâtiments a été éventrée dans un des locaux condamnés pour servir de réceptacle aux rats et moustiques en sus des odeurs pestilentielles qui ne sont pas sans générer les MTH (maladies à transmission hydrique). « Nous avons saisi le service d'hygiène de la commune et de la wilaya à maintes reprises, mais tous nos griefs se sont révélés sans suite », tempêtent les habitants qui précisent qu'ils ne peuvent plus ouvrir leurs fenêtres, notamment les ménages qui se trouvent dans les premières « loges » donnant sur la cour commune des quatre immeubles, devenue un véritable cloaque. Au lieu de dépêcher une équipe susceptible de mettre fin à leur calvaire, les services de l'APC n'ont pas trouvé mieux que de faire une brèche dans le mur pour laisser échapper les eaux usées dans la cour, à ciel ouvert, s'indignent les pétitionnaires qui ne savent plus à quel saint se vouer. Il est à souligner que l'espace commun (une cour de 300 m2 ) qui est à l'origine d'un tel décor fangeux et nauséabond pourrait, éventuellement, servir de lieu de garage, d'aire de jeu pour les enfants ou encore pour des locaux, mais tout est cadenassé, renchérissent les plaignants qui lancent un énième SOS à l'endroit des services concernés de leur commune.