Le mis en cause a bénéficié des circonstances atténuantes que le tribunal lui a accordées vu sa situation familiale et la bonne moralité dont il jouit. C. Seddik, 40 ans, père de quatre filles, accusé d'avoir mis fin à la vie de son beau-frère le 6 août 2009 en le blessant mortellement par une arme blanche dans sa cuisse droite, a été condamné hier à quinze années de réclusion criminelle. Le procureur général lui a requis la peine capitale alors que les deux avocats de la défense ont axé leurs plaidoiries sur la requalification de l'accusation en réclamant au tribunal criminel d'ajouter, dans la série de questions auxquelles doivent répondre les jurés durant leurs délibérations, une question subsidiaire allant dans le sens de considérer le coup de couteau porté par leur client à son protagoniste lors de la bagarre qui les a opposés, comme étant un acte commis sans intention de donner la mort. Le mis en cause a bénéficié des circonstances atténuantes que le tribunal lui a accordées vu sa situation familiale et la bonne moralité dont il jouit selon le rapport social présenté dans son dossier. La rixe qui s'était terminée par une mort d'homme a éclaté quand le prévenu s'est rendu au domicile de son beau-frère pour récupérer son épouse et ses enfants qui étaient invités chez ce dernier. Celui-là même en remarquant son beau-frère éméché n'a pas hésité à lui adresser des propos malsains. Ne pouvant pas supporter ces humiliations devant ses petites-filles, il brandit un couteau avant de le planter dans la cuisse gauche de son protagoniste qui a été vidée de son sang.