|Doté d'une puissante exceptionnelle au service, une arme dont il se sert avec un art consommé au grand dam des réceptions adverses et d'un geste d'attaque tout autant redouté en raison d'une envergure qu'il déploie du haut de ses 2 m, Nehal Hamza (22 ans) a de qui tenir. Ce sociétaire de l'ASU Constantine aurait hérité de la fausse nonchalance et de la force de frappe impressionnante de son géniteur, Mabrouk, un volleyeur qui a grandi et fait les beaux jours du CACC avant de rejoindre les rangs du CMC, un pur produit né en 1976 de la réforme sportive. Bon sang ne saurait mentir, Hamza serait également le reflet, nous affirme son entourage sportif et en particulier son coach Dridi Chaâbane, de ses oncles paternels Kamel, Fouzi et Abdelhamid, de talentueux volleyeurs qui ont participé, depuis les années 1960 jusqu'aux années 1980, à la mise en valeur de la balle haute constantinoise. Sévissant sur les ailes de l'attaque, ses postes de prédilection, cette graine de champion espère reprendre du service en équipe nationale A, sachant qu'il a été capé au sein de l'EN des moins de 18 ans. Fan du volley-ball italien, Hamza avoue néanmoins son penchant pour la tonicité et le savoir-faire des volleyeurs brésiliens et cubains et notamment Giba et Marshall, deux athlètes qu'ils classent aux premiers rangs des meilleurs volleyeurs mondiaux.|