La ville de Tiaret a vécu, hier matin, une atmosphère tendue du fait de la rupture de contrats de centaines de jeunes jusque-là employés dans le cadre du préemploi par le secteur de la justice. Les jeunes, qui ne comprenaient pas ce renvoi collectif du fait d'une note ministérielle, se sont vu notifier, la mort dans l'âme, cette décision alors que les autorités procédaient presque à la même heure à l'ouverture solennelle des journées portes ouvertes sur l'emploi. La veille, 31 jeunes de la commune ont été cités à comparaître devant le tribunal pour avoir observé, il y a quelques jours, un sit-in devant le siège de l'APC pour protester contre l'approche préconisée en matière d'embauche.