Les élèves du cycle primaire bravent le froid glacial de la matinée. Ils sont plus de 20.000 élèves à se lever tôt à 7 h du matin pour rejoindre, en hiver, dans le froid, les 68 établissements scolaires à 8 h. Les établissements scolaires, bien que se trouvant dans de bonnes conditions d'accueil, sont pour la plupart équipés de poêle à mazout mais qui sont à l'arrêt, soit par manque d'entretien permanent soit pour défaut d'approvisionnement de l'énergie, charge dévolue à la municipalité de Béchar. Alors dans la matinée les potaches grelottent de froid à l'intérieur des classes. Le directeur d'une école primaire indique que, depuis deux ans, des promesses ont été faites pour l'inscription d'une opération de branchement au gaz de ville pour toutes les écoles mais ces promesses tardent à se concrétiser. « Pourtant, ajoute-t-il, le gaz de ville passe à quelques dizaines de mètres de son établissement ». Néanmoins, une source autorisée de la direction de l'Education souligne que cette opération retardée pour des raisons techniques est en phase d'élaboration en ce sens qu'un marché serait en voie d'être conclu avec un opérateur pour l'installation et branchement au gaz de ville de l'ensemble des écoles. L'opération est estimée à dix milliards de cts.