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Réunion MJS-FAF : Plus d'actes et moins de discours
Publié dans El Watan le 21 - 02 - 2010

Le devenir du football est de nouveau au centre des préoccupations des responsables du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) et de la Fédération algérienne de football (FAF).
Les deux parties sont conscientes d'une chose, la vague sur laquelle surfe le sport-roi n'est pas éternelle. Du jour au lendemain, elle peut laisser place à une situation plus morne que celle qu'il (le football) a vécue au cours des deux dernières décennies.Selon un membre de la fédération, « il y a urgence à mettre en place des mécanismes qui favoriseront la pérennité de la présence de notre élite dans le concert des grandes nations du football ». C'est l'objectif avoué des dirigeants en place. Sa concrétisation exige une refondation, pour ne pas dire une réforme, tant le chantier est lourd et grand. La politique de replâtrage a montré ses limites. Plus que jamais, le football algérien a besoin d'une (vraie) stratégie résolument tournée vers l'avenir avec des moyens à la hauteur des grandes ambitions que nourrissent les Algériens à l'endroit d'une discipline qui les berce de bonheur depuis novembre dernier.
La rencontre, qui a regroupé mardi les responsables de la tutelle et de la Fédération, est-elle enfin annonciatrice de lendemains qui chantent ? Le temps le dira. Une chose est sûre, le football algérien accuse toujours un énorme retard par rapport à la réforme souhaitée. La double qualification des Verts à la CAN et Coupe du monde 2010 n'a pas changé grand-chose au quotidien du ballon rond. Les problèmes de fond qui le handicapent sont toujours présents. Point encore de stratégie claire. C'est toujours la navigation à vue, accompagnée de discours de bonnes intentions, malheureusement pas matérialisées sur le terrain.
Le passage au professionnalisme tarde à se concrétiser pour des raisons obscures. A chaque fois que le sujet est d'actualité, il est remis à plus tard. A ce rythme-là, le football va rester dans ses starting-blocks, pendant qu'un peu partout sur le continent les pouvoirs publics s'impliquent dans ce dossier sensible, à l'instar du Maroc, du Sénégal et, dernièrement, du Mali. La dernière rencontre MJS-FAF n'a pas dérogé à la règle. Les hommes réunis autour d'une tasse de café ont procédé à un large tour d'horizon des questions inhérentes au devenir du football, ont abordé la mise en place de commissions chargées de se pencher sur divers aspects liés à la pratique du football (élite) et ont pris rendez-vous. De nouveau, les responsables du secteur et de la fédération ont fait un (énième) constat, alors qu'il urge de décider. Le temps presse. Aujourd'hui, grâce aux bons résultats de l'équipe nationale, la conjoncture est plus que favorable pour aller vite dans les réformes qui sauveront le football.
Si demain le vent tourne, le football restera sur le sable et n'aura pas tiré profit de l'embellie de la fin d'année 2009. A travers la commission mixte MJS-FAF, on va pouvoir déterminer le degré d'engagement des pouvoirs publics vis-à-vis du football, non pas dans sa version actuelle, mais celle tournée vers le professionnalisme. Dans ce cadre, la première action à initier — elle est très attendue —, est sans conteste la mise en place du cadre juridique pour le passage au professionnalisme. C'est la priorité.
Pour cela, il y a lieu d'adopter de nouveaux statuts (fédérations, ligues, clubs…). Autre souci, les infrastructures, sans lesquelles aucun projet (sérieux) ne peut aboutir, font cruellement défaut. C'est un des facteurs qui bloquent la progression qualitative du football. Deux exemples illustrent ce propos : le centre de Sidi Moussa et la pelouse du stade du 5 juillet. Le premier promis, paraît-il, à la fédération de football, est géré par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Annoncé comme le futur centre de regroupement des équipes nationales de football, il n'accueille aucun footballeur depuis son ouverture. Est-il sérieux de voir grand quand la première pelouse du pays ne résiste pas aux premières pluies, avec toutes les conséquences qui en découlent ? Pour permettre au match Algérie - Serbie de se dérouler au stade du 5 juillet, il a fallu « délocaliser » un rendez-vous de championnat (MCA - NAHD).
L'annexe Hadjout n'est pas mieux lotie. Les Verts et les Serbes vont trouver refuge sur le terrain du complexe militaire à Beni Messous pour s'entraîner avant le match du 3 mars. Il n'y a plus de temps à perdre si on veut rester collés au peloton de tête. Les commissions de réflexion, séminaires et congrès jalonnent la longue histoire du football algérien. Le temps est venu d'arrêter une vraie stratégie et de la mettre en pratique avec tous les moyens qui vont avec. C'est ce que les acteurs du football attendent des pouvoirs publics. Plus d'actes et moins de discours.


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