Les travaux de VRD et de réalisation des logements publics locatifs (LPL) à Aïn Nahas et à Ali Mendjeli seront achevés à 100 % durant le premier semestre de l'année 2017», a affirmé, hier, Bachir Kafi, chef de daïra de Constantine, au forum hebdomadaire de la radio locale. Après l'unique opération de distribution de 1450 logements sociaux réalisés à Aïn Nahas, sur 10 000 demandes qui ont des préaffections, et l'arrêt brusque de toute opération de relogement, aucune date n'a été avancée par les autorités locales pour soulager la population. La majorité des habitants concernés attendent depuis des années et organisent des mouvements de protestation régulièrement pour réclamer l'attribution ou des explications sur les causes de ces lenteurs. Le même responsable a précisé qu'il reste 1 550 logements LPL à Aïn Nahas sur un programme de 3000 unités. Concernant les logements du même programme à Ali Mendjeli, l'invité du forum a ajouté que les travaux de réalisation de 2 920 appartements touchent à leur fin, dont les VRD sont en cours d'exécution. Il a justifié aussi que les lenteurs dans l'achèvement de ces opérations sont liées à la nature rocheuse du sol, mais aussi aux études et à l'argent qui manque. «Il faut aussi prendre en considération le nombre important de demandeurs. Il y a 152 000 demandes de logement pour la seule commune de Constantine, sans oublier les recours qui sont en cours d'étude. Il y a aussi plusieurs habitants des 6 wilayas de l'Est qui sont venus à Constantine et ont déposé leur dossier», a-t-il souligné. A propos des opérations de relogement, dont la demande dépasse le nombre de 20 000, M. Kafi a souligné : «Cette action a touché jusqu'à maintenant 11 579 familles habitant 83 sites (depuis 2012 jusqu'au mois de juin 2016), il reste 5 141 familles issues de 57 sites, y compris les zones rouges. Ces dernières seront relogées à l'UV 20 et son extension qui est en cours de réalisation.» Le chef de daïra de Constantine n'a pas donné de date de distribution des logements, ce qui devient un grand souci pour la population. Il a estimé que seul l'OPGI, maître d'ouvrage, est habilité à préciser une date de la livraison et de l'attribution. La situation demeure toujours ambiguë, particulièrement à propos des travaux de VRD qui traînent depuis une année pour des raisons pratiquement administratives.