Et c'est en effet perçu comme une très bonne nouvelle pour les habitants du sud en général, avec cette annonce par Air Algérie d'une nouvelle desserte à l'international reliant les aéroports de Ain Beida à Ouargla à celui de Carthage à Tunis. Ainsi après l'ouverture depuis 31 octobre 2016, par la compagnie nationale Air Algérie, d'une ligne, en vol direct, El Oued – Paris, reliant les aéroports de Guemar et Roissy Charles de Gaulle, c'est avec beaucoup de satisfaction que les populations de la région ont accueillis cette information de ligne directe aérienne entre Ouargla et Tunis qui permettra à beaucoup d'entre eux d'éviter désormais les désagréments et la fatigue du voyage par route vers ce pays. Destination terrestre par excellence ! Alors qu'une moyenne de 10 taxis collectifs dessert Tunis à partir de la seule ville de Ouargla, le poste frontalier de Taleb Larbi enregistre lui quelque 746 699 passagers et 242 978 véhicules pour la période allant de janvier à octobre 2016 alors que l'année précédente avait enregistre quelque 695 937 passagers. C'est dire l'importance du flux dans les deux sens via la porte sud-est, surtout pour les malades du Grand Sud qui partent se soigner en Tunisie vu l'absence de centres hospitalo universitaires dans cette partie du pays et l'inexistence de cliniques spécialisées à même de répondre aux besoins allant crescendo en matière de santé, malgré l'amélioration de l'off ces dernières années. Pour les malades du sud, ce qui pose le plus problème est l'éloignement des rendez-vous au nouveau des centres de référence du nord du pays notamment ceux de la capitale Alger qui accueillent les patients venant des quatre coins du pays et dont les structures sont submergées par la demande. Les voisins tunisiens, eux, offrent pour leur part des rendez-vous plus flexibles et rapprochés et une prise en charge immédiate moyennant des payements conséquents qui ouvrent les portes notamment aux Algériens du sud n'ayant pas le choix parfois pour une urgence, un premier diagnostic ou une conformation de diagnostic. Même s'il n'existe pas de statistiques disponibles décomptant le flux des malades transitant par les frontières vers les hôpitaux tunisiens, il faut savoir que des centaines de milliers d'Algériens franchisent chaque année la frontière pour aller se soigner tandis que d'autres y vont soit en vacances soit pour affaires. Ce sont surtout dans les cliniques ophtalmologiques Tunisiennes qui ont la côte parmi la population locale mais aussi pour les cas chirurgicaux et cardiovasculaires. Malgré les appels du ministre de la santé qui a fait savoir dans différentes séances plénières du parlement algérien que « plusieurs patients algériens ont vécu des mésaventures dans les cliniques privées tunisiennes » ajoutant que « des dizaines de patients algériens ont décidé d'interrompre leurs traitements en Tunisie et ils reçoivent actuellement des soins dans les hôpitaux publics algériens », des centaines de malades continuent à se rendre chez le voisin de l'est malgré les appels de Abdelmalek Boudiaf qui a exhorté ses concitoyens « à ne plus s'adresser aux cabinets médicaux en Tunisie ». 19900 DA Et pour en revenir à cette nouvelle desserte aérienne qui vient conforter les traditionnels et classiques vols internationaux programmés chaque année à partir de cet aéroport d'Ouargla pour les pèlerinages de l'Omra et du Hadj, c'est la 1ère ligne commerciale internationale qui sera ouverte à partir de la capitale du Pétrole. Une seule rotation est programmée en aller retour le jour même avec un avion de type ATR d'une capacité de transport de 66 passagers, soit tous les dimanches. Alors que le billet en aller et retour est proposé au prix de 19 900 DA, l'aller aura lieu à partir de l'aéroport d'Ain El Beida (Ouargla) à 13 heures 30 vers l'aéroport Carthage (Tunis), le retour s'effectuera le même jour à 16 heures 25 de Carthage (Tunis) vers l'aéroport d'Ain El Beida (Ouargla). Ghardaïa, cette ville légendaire, musée architectural et culturel à ciel ouvert (sans jeu de mots), dont l'aéroport international Moufdi Zakaria, aux normes internationales, qui dans un passé pas si lointain que ça voyaient décoller et atterrir des gros porteurs de plusieurs villes et capitales européennes et africaines, dont le légendaire vol, sans escale, Ghardaïa /Paris Orly-Sud, et dont la demande est patente , notamment de la part de la forte communauté Mozabite (et autres ) , installée outre- méditerranée, mérite l'ouverture d'au moins une ligne vers lune des grande ville française , notamment Paris et Marseille où se concentre le gros de nos compatriotes . La demande en a été faite au ministre des transports, Mr Boudjemâa Talaï lors de sa dernière visite de travail, début janvier, à Ghardaïa. Celui-ci a promis d'en étudier la faisabilité si la demande en serait conséquente.